Histoire de Bruges

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PORTAIL DE L'EGLISE DE BRUGES

 

 

 

 

 

 

 

 

BASTIDE AVANT INCENDIE

MAIRIE DE BRUGES ET SON CLOCHETON

 

 

 

MONUMENT AUX MORTS DE BRUGES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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HISTOIRE DE BRUGES

 

                                                                                              

 

Blason de Gaston FébusLa bastide de Bruges a été fondée en 1357 par Bertrand de Pujols, le lieutenant général de Gaston X Fébus, vicomte de Foix-Béarn.

Comme les bastides environnantes de Nay, Gan, Rébénacq, Lestelle et Montaut, la création de la Bastide de Bruges visait probablement à accroître l’autorité du vicomte en fixant les communautés pastorales qui vivaient dans ces contrées de manière autonome mais aussi à dresser une ligne défensive face à la Bigorre. Elle conclut la période de création des bastides béarnaises.

 

Le site choisi se situe au confluent des rivières Landistou et Arriumonaix, à l’extrémité occidentale du vaste terroir d’Asson, là où il confinait avec les terres de Louvie-Juzon, Sainte-Colome, Bosdarros et Arros. C’est ainsi qu’un peu plus de  1300 hectares de terres ont été amputées du territoire de la Bastide d’Asson, fondée au siècle précédent en 1231, pour être distribuées aux nouveaux « colons » ou « poblans » de la Bastide de Bruges.

 

La dénomination de Bruges provient vraisemblablement de la ville flamande de Bruges où Gaston Fébus séjourna à l’automne 1357 avant d’embarquer vers la Prusse où il participa à une croisade avec les Chevaliers Teutoniques.

 

En 1357,  création de la bastide de Bruges

Blason de Bruges

 

En 1385, on dénombre une cinquantaine de feux c’est à dire autant de familles installées dans autant de maisons différentes. L’agriculture et l’élevage, activités essentielles des poblans, sont pratiqués selon les règles de la Charte et avec les avantages du For de Morlaas.

 

Dans la première moitié du XVIème siècle, l’église et le clocher sont érigés.

 

En 1538, on dénombre 203 maisons (détaillées dans le terrier de 1538) La moitié des habitants n’a plus vraisemblablement de liens directs avec l’agriculture et vit principalement de l’artisanat.

 

En 1569, l’église est incendiée par les troupes du protestant Montgoméry. Seuls, le clocher, le portail d’entrée et le bénitier subsistent. L’église est reconstruite en 1600, année où est rétabli le culte catholique dans la bastide.

 

En 1675, on dénombre 254 maisons (détaillées dans le terrier de 1675) parmi lesquelles on note la présence isolée, près du padoin de Maubec, de deux familles de cagots, maîtres charpentiers.

 

En 1744, une importante crue du Landistou et du ruisseau de Berdou (anciennement Arriumonaix, aujourd’hui l’Arrec) emporte tous les ponts (archives com. DD.09)

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle, Bruges connaît, comme toute la région, une période de prospérité grâce, entre autres, à la fabrication de la "rase", une bure grossière travaillée à domicile, à partir de laine et de lin cultivé sur place, dans des bâtiments spécialisés appelés « tèléras » ou « tèlès » que l’on peut voir encore dans de nombreuses fermes. Voir Le travail du LIN et la LAINE à NAY.

 

En 1782, on dénombre 262 maisons (détaillées dans le cadastre de 1782) et environ, 1650 habitants.

 

En 1834 et 1855, les deux épidémies de choléra qui déferlent sur la région, emportent 200 personnes environ, principalement dans le bourg.

 

En 18xx, (entre 1828 et 1889) la commune de Bruges acquiert auprès de la commune de Bosdarros, une bande terre d’environ 75 ha, située entre la route d’Ossau et le Luz.

 

A la fin du XIXème siècle, une industrie sandalière artisanale se développe dans le village.

 

En 1896, on dénombre 1680 habitants. La mairie est détruite à la suite d’un incendie et reconstruite en 1898, à peu près au même emplacement, dans des proportions plus importantes.

 

En 1904, des travaux considérables d’agrandissement de l’église sont réalisés : reconstruction du chevet, allongement de la nef, construction de deux chapelles latérales, exhaussement des murs, reconstruction des voûtes, réfection des contreforts et de la totalité des décors intérieurs, mise en place de verrières signées Jules-Pierre Mauméjean maître verrier à Biarritz,…

 

De 1914 à 1918quatre-vingt un jeunes hommes périssent pendant la Première Guerre Mondiale.  Bruges est l’une des communes du département des plus fortement touchée par la Grande Guerre en proportion de sa population de l’époque. Le monument aux morts situé sur la place témoigne de leurs noms ainsi que de ceux tombés dans les guerres suivantes (voir tableau récapitulatif)

 

A partir des années vingt, l’industrie sandalière  connaît une forte prospérité et emploie, dans des usines ou à domicile, une main d’œuvre nombreuse et qualifiée.

 

En 1926, on dénombre 1100 habitants. En trente ans, la population de la commune à perdu 580 habitants, soit près du tiers. Les migrations rurales vers les villes et les conséquences de la Grande Guerre sont  passées par là…

 

Pendant les années soixante, la lente extinction de la filière sandalière laisse place à une industrie métallurgique légère.

 

Le 1er janvier 1973, la commune de Bruges fusionne par association avec les communes voisines de Capbis et de Mifaget pour créer la nouvelle Commune de Bruges-Capbis-Mifaget

 

En ce début de XXIème siècle, Bruges est un village qui, toujours associé avec Capbis et Mifaget, intègre les structures de la Communautés de Communes de la Vath Vielha sur le plan économique, social, culturel, etc…

L’activité agricole et artisanale est encore prépondérante même si le tourisme semble pouvoir se développer grâce à un potentiel environnemental intéressant.

De nouveaux habitants s’installent dans les maisons vacantes du village ou dans des construction neuves, attirés par la qualité de vie de notre coin, pas trop loin de l’agglomération paloise où les prix du logement deviennent trop chers. On remarque la présence appréciée de quelques familles britanniques, belges et hollandaises qui réhabilitent avec goût des maisons anciennes.

 

Vue de Bruges depuis le sud

 

 

Page rédigée par PierreA – Mise à jour le 10-02-2010 / PA

 

 


 


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